On nous avait dit Palerme est sale, il y a la mafia, beaucoup de pickpockets, les immigrants qu’on accueille dans toute l’Europe sont plus nombreux là-bas; faites attention.
Finalement, après y avoir passé quelques jours, nous n’avons pas croisé ni la mafia, ni les pickpockets (on croise les doigts!), c’est sale mais moins qu’à Naples, et on a pas vraiment vu de migrants. Par contre, il y a beaucoup de chiens abandonnés sur le port et dans les parcs.

Ce qui nous a par contre frappé, c’est cette coexistence permanente entre les ruines et les beaux bâtiments, le neuf et le miteux, les trottoirs défoncés et les rues piétonnes pavées. Après quelques jours, nous n’avons qu’une hâte : quitter la ville et partir plus en périphérie pour profiter de la quiétude que nous avions trouvée à la réserve Capollo: il y a trop de pollution dans l’air, à chaque traversée on risque de se faire percuter par un véhicule, les gens se garent n’importe comment, sur la rue, sur le trottoir, en plein milieu du chemin. C’est le terrain de jeu des mini voitures et des motos.

Bref, nous prévoyons déjà des excursions dans les îles et villages environnants, en espérant y trouver un air plus pur et un calme inexistant dans la ville.
Je vous laisse avec quelques images des bâtiments majestueux rencontrés aujourd’hui : mes pieds s’en souviendront longtemps!

