10 Choses qui me manquent quand je ne voyage pas…
10 Choses qui me manquent quand je ne voyage pas…

10 Choses qui me manquent quand je ne voyage pas…

Je n’ai pas la possibilité de toujours voyager et je ne sais pas si je le souhaiterais car j’apprécie de rentrer pour repartir. Néanmoins, une fois à la maison, le voyage me manque…

1) faire la sieste dehors en pleine nature.

J’ai un balcon avec un transat mais clairement ce n’est pas la même chose! La sieste sous la serre en WWoofing ou encore dans un transat sur l‘île de Penang avec le bruit des vagues dans les oreilles, ça me manque!

A la place, j’ai la sieste en maternelle: allongés sur des tapis dans la classe, dans le noir et moi les fesses par terre. C’est beaucoup moins confortable (d’autant que tout le monde dort sauf moi et qu’en plus je ne dois pas faire de bruit!) Du coup je me suis ramenée un coussin de mes voyages. Si le voyage ne viens pas à toi, tu iras au voyage!

2) L’absence de pollution:

Ah, respirer l’air frais de la forêt en écoutant les oiseaux chanter … Quoique en ce moment avec le virus et la limitation des déplacements, l’air est plus pur et les oiseaux reviennent… Dans le jardin de mes parents, nous voyons quotidiennement mésanges bleues, rouge-gorges, moineaux et d’autres espèces d’oiseaux que je ne sais pas reconnaître 🙂

Bon après c’est vrai qu’à Palerme  ou à Kuala Lumpur on n’était pas au top niveau air pur, mais au moins je pouvais choisir de quitter la ville pour la journée…

3) la facilité avec laquelle on trouve de nouveaux sites à découvrir :

Dès que l’on s’éloigne, tout devient nouveau et il y a d’un coup une multitude de possibilités: un jardin japonais à Nantes, un chalutier à Sète, ou encore des randonnées jamais foulées en Espagne

A la maison, il faut plus se creuser la tête, mais ça pousse aussi à faire de belles découvertes. C’est ainsi que nous sommes partis escalader en forêt de Fontainebleau, camper à Moret-sur-Loing ou encore que je me suis échappée sur la Véloscénie depuis chez moi!

En ce moment c’est #Campimmobile à la maison:

Ici en Ecosse avec Nessie…

4) Les animaux:

J’ai dans mon jardin une espèce protégée de crapaud ( le crapaud accoucheur) et, de temps en temps, un hérisson, qui viennent s’ajouter au petit chien qui vit chez moi. Depuis quelques temps, nous avons aussi des mangeoires à oiseaux pour étudier les espèces qui nichent dans la région; pour l’instant, nous avons pu observer en plus des pigeons et tourterelles des mésanges bleues, des sittelles, des corbeaux et des chauve-souris. Quand on ne peut pas voyager, observer la faune qui vit autour de chez nous peut aussi être intéressant. L’appli collaborative BirdWatch permet d’indiquer les espèces repérées et d’établir ainsi des tendances. Une bonne manière pour voyager depuis chez soi tout en participant à une étude nationale!

Mais à part ça, la vie sauvage me manque: j’aime me balader en forêt et croiser un héron ou un renard, ouvrir ma fenêtre et voir un castor, une biche ou un raton laveur, sortir de ma tente et croiser un bison ou un chacal. En île-de-France, c’est moins commun, vous l’admettrez!

Bon parfois, on a des surprises… une poule sur un mur… qui picotait du pain dur…

5) Profiter d’un extérieur plus grand qu’un balcon:

Jardin, terrasse…. Quand j’en ai un, je passe ma journée dehors, ce sera un Must lorsque j’achèterai une propriété . Car être coincé entre 4 murs quand on rêve de nature, c’est compliqué!  D’autant qu’en période de confinement, parcs, jardins, forêts sont fermés, accentuant ce mal-être et cette différence entre citadins et communauté rurale.
Personnellement, je suis plus pelouse que terrasse, mais bon, on fait avec ce que l’on a!

6) Profiter d’un porche

C’est vrai qu’aux USA, j’ai été pourrie gâtée par les porches! En extérieur mais couverts, donnant sur le jardin, c’est l’endroit idéal pour se relaxer, pour lire, colorier…
J’ai un balcon, mais le toit étant de la même longueur que le balcon, quand il pleut ça mouille et quand le soleil tape, ça cuit 😉 mais bon, je l’aime bien quand même mon petit balcon!

7) L‘aventure me manque:

Rien de mieux que de partir à la découverte d’un lieu sans carte ni boussole. Randonnée, marche à travers les rues, itinéraire cyclable passant au milieu des champs et forêts ou encore train de nuit magique qui nous transporte vers une destination exotique le temps d’un sommeil…
En Floride, nous nous sommes retrouvés avec un alligator qui se prélassait sur le carré d’herbe de la résidence d’un ami. Dès qu’il nous a vu y entrer en voiture, il s’est précipité dans la pièce d’eau voisine. Mais ce que j’en retiens c’est que potentiellement tu peux croiser un alligator dans ton jardin le matin, donc mieux vaut être bien réveillé!
un espion entre les hautes herbes…

8) Découvrir une autre culture, parler une autre langue.

J’aime parler anglais, mais j’essaie aussi de communiquer en allemand. A la fac, j’ai également appris le hongrois et depuis peu je me suis mise à l’italien et à l’espagnol.  Les empereurs et les rois l’avaient à l’époque compris: parler plusieurs langues ouvre sur le monde; mais une langue, ça se pratique ou ça se perd donc raison de plus pour voyager!
Depuis la maison, j’utilise Duolinguo et Rosetta Stone pour m’entraîner et des films et séries en VO pour continuer à entendre la langue. Mais ce n’est quand même pas pareil!
Je me suis même mise à suivre des vidéos de Yoga en anglais c’est vous dire!

9) Changer complètement de mode de vie:

Ceci s’applique particulièrement à ma façon de voyager car certains voyageurs ne changent jamais leur mode de vie en fonction du lieu où ils vont. Mais en Wwoofing, en université d’été, en Bike Trip, en Couchsurfing… on s’adapte à son hôte, son environnement, la météo, ce que l’on peut porter… On n’a plus forcément le confort de la maison, mais il y a d’autres avantages!
A la maison, on replonge vite dans ses habitudes et dans la routine. Quand cela s’éternise, il faut se créer des micro-aventures!

10) Le calme me manque:

J’ai grandi près de Paris et déjà c’est vrai qu’entre le monde, les voitures et les lumières, on n’est jamais vraiment au calme. Même chez moi dans ma résidence, c’est travaux sur travaux: passage à la géothermie, rénovation des caves, rénovation des façades… ça n’en finit pas! Quel plaisir alors de partir loin (en Bike Trip par exemple) et de dormir en pleine nature avec pour seul bruit le chant des oiseaux :p Bon après, je ne vous cache pas que le chant de la tourterelle ne me touche pas tellement, mais le bruit de l’eau, les pépiements d’oisillons ou le bruissement des feuilles, ça oui!
Paris: avantage: rencontrer des voyageurs de tous horizons, désavantage: bruit /pollution

11) Découvrir de nouveaux plats/ manger local:

En France, on cuisine très bien, mais différemment dans toutes les régions. Manger du poisson près de la mer, du fromage à la montagne, boire du vin au milieu des vignes, cela change tout!
Les Biergarten en Allemagne me laissent aussi de très bons souvenirs (c’est aussi là-bas que j’ai mangé le meilleur kebab, un vrai, servi dans une assiette), tout comme le Saumon en Norvège, les feuilles de vignes et le yaourt en Grèce, les S’mores aux USA et j’en passe… Le Cinquo de Mayo approchant, je ne vous cache pas que je suis en manque de nourriture mexicaine et de Margharitas!
Paris et sa gastronomie: tarte poire rhubarbe bleuet :p
La fameuse omelette de la mère Poulard
Fêter les moules frites dans un village: check!
Bref, en ce moment, le voyage me manque… Et vous? Qu’est-ce qui vous manque le plus lorsque vous ne voyagez pas?

19 commentaires

  1. Je me retrouve beaucoup dans ton article, c’est incroyable de voyager pour découvrir de nouvelles cultures, apprendre une langue, faire des rencontres insolites et tester des produits que l’on n’aurait jamais testé chez nous haha 😉
    Océane

  2. C’est vrai que ce doit être super de voyager, mais ici on est très casanier. Juste qu’on arrive pas à se projeter loin de chez nous pour le moment. Je pense qu’on va tourné tout inverse, peut être a la quarantaine ? J’ai toujours rêver de voir des sites comme les pyramides etc, voir de mes propres yeux tout ce monde si beau !

  3. ah j confirme parler 1 autre langue c génial et ça se perd qd on ne pratique pas
    j avais commencé à apprendre le portugais avant voyage au Brésil
    je me débrouillais 1 peu la bas
    et puis 1 an après voyage à Porto j ai tout oublié les mots ne sortaient plus de ma bouche
    j étais deg

    ah la gourmande que je suis ne peut q u apprécier la nourriture à l étranger
    5 ans après je me souviens notamment du pad thaï
    et que dire de la nourriture mexicaine en Californie , les margarita xxxl me manquent trop

    1. travelingaddress

      Raaaaaaaaaaaaaaah! Moi aussi aux USA c’est le seul alcool que je bois :p Ils ont des super parfums: fruits rouges, framboise, pastèque… Mais oui en général en revenant dans un pays dont je parle la langue en théorie (genre l’Allemagne où j’ai quand même vécu un an…) il me faut 2 trois jours d’adaptation avant de reparler à peu près correctement 😉

  4. Ah ah j’adore la photo de la poule !!! Comme quoi, on peut parfois avec des surprises 😉
    Je te rejoins sur pas mal de points (et grâce à toi je sais maintenant ce qu’est un s’more ^^). Moi ce qui me manque le plus lorsque je ne voyage pas, c’est le plaisir de se réveiller le matin avec une journée-page blanche à écrire… J’ai parfois l’impression à la maison que je sais déjà tout de la journée à venir. C’est rarement tout à fait vrai – heureusement on arrive quand même à se laisser surprendre – mais on est tout de même moins libre et moins flexible de notre emploi du temps que lorsque nous sommes en vadrouille…

    1. travelingaddress

      tout à fait d’accord, c’est pour ça que je l’ai mis comme ‘aventure’ parce que je me sens libre au quotidien, mais pas comme en vacances. A ce moment là, il y a ce plus qui change tout!

  5. Ping :#Take 12 trips

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