Les journées du patrimoine
Les journées du patrimoine

Les journées du patrimoine

Comme tous les ans, j’ai décidé de profiter des Journées du Patrimoine pour visiter des endroits de ma région que je ne connaissais pas. Comme le temps n’est pas étirable et que le week-end des Journées du Patrimoine tombait en même temps que la Foire aux Fromages et aux vins, je me suis décidée pour 2 visites: une le samedi et une le dimanche. Mieux vaut ne pas être trop gourmand et profiter de chaque instant.

L’initiative

Les Journées du patrimoine existent en France depuis 1984 et sont organisées par le Ministère de la Culture. Le principe des ces Journées est de pouvoir découvrir, en général gratuitement, un lieu important du patrimoine à travers une visite, un atelier ….

Pour certaines visites très populaires, comptez des heures de queue. Pour d’autres, vous serez presque tout seul. Personnellement, j’ai du mal à rester debout immobile longtemps donc je privilégie les visites et ateliers sur inscription.  Le site internet des Journées du Patrimoine les recense et donne toutes les informations nécessaires afin d’effectuer la réservation.

Attention: certaines visites sont réservées un mois à l’avance. D’autres ont des places jusqu’au dernier moment .

Par contre, s’il vous plaît, si vous vous inscrivez, venez. En effet, la plupart ne créent pas de liste d’attente et donc en ne vous présentant pas, vous privez une autre personne de la visite. Un coup de téléphone ou un mail pour annuler, ça ne mange pas de pain! 🙂

Chaque année a également son thème et celui de cette année était l’Art du Partage.

Mes visites de l’année

La Fondation Deutsch de la Meurthe

Pour commencer, j’ai été découvrir la Cité Universitaire de Paris. J’y suis passée des années en RER sans jamais m’y arrêter et même pire, j’ai pris le Tram juste en face sans lui jeter plus d’un regard.  Mais durant ce weekend, tout a changé. Je me suis inscrite à un atelier de peinture japonaise Sumi-e à la Fondation Deutsch de la Meurthe.

La Cité Universitaire de Paris est divisée en plusieurs Maisons accueillant des étudiants de tous horizons. La Fondation Deutsch de la Meurthe est la plus ancienne, bâtie en 1925 par un entrepreneur très riche.  La Fondation compte  7 bâtiments à l’architecture superbe, avec des fenêtres visiblement d’époque et un grand parc. Une fois passé le portail, on a peine à se souvenir que l’on est bien à Paris.

En me promenant dans le jardin, je me dis qu’il aurait été bien plus simple de filmer ici notre court-métrage sur l’Université verte et renouvelable (UNICA 2012) qu’à la Sorbonne Nouvelle! Surtout qu’à l’époque où ils nous ont annoncé le thème, ils venaient de couper les derniers arbres du parvis ….

La Fondation des Monuments Historiques ne s’y est pas trompée puisque les bâtiments ont été classés en 1998.

Mais si l’extérieur vend du rêve, l’intérieur n’est pas en reste: un grand salon magnifique, une salle des fresques (où se déroulait l’atelier) qui porte bien son nom, un beffroi… Le parc recense aussi de nombreuses espèces d’arbres et de buissons. C’est un vrai plaisir de s’y promener.

L’art Sumi-e

La peinture Sumi-e est un art japonais. Il s’agit de peinture à l’encre incorporant de l’eau d’où son autre nom de « Lavis japonais ». Nous avons appris différentes ‘touches’ sur feuilles de riz avant de nous lancer dans une création personnelle d’un végétal. C’était loin d’être facile et demandait beaucoup de doigté.  La peinture Sumi-e est emprunte de bouddhisme zen et peut se faire au rythme de la respiration ou de la musique en un enchaînement digne du Bolchoï. D’ailleurs les peintres japonais peignent directement sur le sol. Comme nous sommes débutants et que nous avons déjà pas mal de choses à appréhender en peu de temps, nous peindrons sur table 🙂

Les Archives Régionales d’Ile-de-France

J’ai repéré cette visite sur le site des journées du patrimoine car il proposait un enquête dans les archives. Mon côté policier a pris le dessus: en moins de deux, j’étais inscrite!

Les archives régionales d’Ile-de-france se trouvent en Seine Saint Denis, à deux pas du RER D. Une fois le bâtiment identifié, nous voilà partis pour une heure d’enquête! Tout comme les archivistes, nous avons dû compulser moult dossiers afin d’en retirer les informations utiles à notre enquête, puis tout reclasser dans un autre dossier. Nous avons également dû emprunter un document aux archives en créant une « Fiche Fantôme » et observer leur collection de maquettes pour trouver une clé permettant d’ouvrir un trésor…. Clé qui avait été dérobée par la proviseure du lycée qui avait emprunté la maquette avant nous! Ah, ces proviseurs!!

C’était très amusant et intéressant à la fois. J’ai découvert de manière ludique un lieu où je n’avais jamais mis les pieds auparavant et qui contient la mémoire de la région sur ces 40 dernières années.

Les archives sont installées dans une partie d’un grand hangar (d’où son nom, La Manufacture) qui abritait autrefois de lourdes machines. Bien pratique: les fondations ont donc été créées pour soutenir une lourde charge, ce qu’elles continuent à faire de nos jours. Car les archives, ce n’est pas léger!

En fin de visite, nous nous sommes vus remettre un diplôme d’enquêteur et un sac de cadeaux de la région Ile-de-France. C’était une très jolie manière de finir l’aventure 🙂

Balade en Bus dans les années 30

[Edit 2019] Cette année, j’ai testé la Balade en bus ancien proposée par la Maison de la RATP (à Gare de Lyon). Une flotte de bus des années 30 nous attendait sagement garée à côté des bus classiques de la RATP. Après avoir pris un ticket, nous le faisons poinçonner à l’ancienne par le contrôleur, tandis que le chauffeur, muni d’un sifflet, annonce le départ prochain du bus. Bien installée sur des banquettes de cuir réparties en carrés de 4 personnes, je peux observer l’ancien itinéraire de mon bus, des pubs de l’époque ou encore l’ancienne sonnette pour demander l’arrêt du bus.

Il n’y a pas la queue et notre groupe se compose à la fois de familles avec enfants qui découvrent avec joie les anciens transports parisiens et de personnes plus âgées ayant connu ces bus à l’époque et remontant à l’intérieur avec nostalgie. En effet, notre bus des années 30 a officié fidèlement jusque dans les années 70. Selon votre âge, vous avez donc pu les connaître!

Personnellement, j’aime bien le fait que le chauffeur soit séparé des voyageurs, ainsi que la petite plateforme extérieure pour ceux qui n’auraient pas trouvé de place assise. Nos nouveaux bus ont l’avantage d’avoir plus de place  et l’air conditionné (même s’ils ne l’utilisent pas souvent!)

Il faut également savoir que la Maison de la RATP accueille un musée des transports anciens qui se visite. Nos bus, de leur côté, rejoindront un entrepôt tenu secret dimanche soir pour ne ressortir qu’aux Journées du Patrimoine 2020 (ou pour des événements spéciaux.

Voilà pour ce weekend bien rempli! Et vous, vous avez fait quoi pendant les Journées du patrimoine?

6 commentaires

  1. j ‘étais pas dispo cette année dc j ai rien fait mais ce que tu as fait est super intéressant moi qui adore les polars je m y serais bien vue
    pas bête ta remarque sur les gens qui n annulent pas pas cool
    une collègue m a dit que qd elle a voulu aller à certains sur inscription tout était complet alors que c était le début mais il faut savoir les ateliers qui sont ouverts 1 mois à l’avance

    1. travelingaddress

      Oui moi je m’étais inscrite très tôt pour l’enquête et j’avais voulu en choisir un autre qui était déjà complet! Là c’est surtout bête car ils nous ont envoyé un rappel deux jours avant; c’était le moment de dire qu’on était plus dispo …. Enfin, un petit groupe c’est sympa aussi !

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